[FIC] une année,une famille, moi...
Par : erman-ifique
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 85
Publié le 13/02/09 à 03:28:47 par erman-ifique
-{ Chapitre 85 }-
Un flux impressionnant de personnes arrive dans ma maison... Cela m'énerve un peu d'ailleurs, de voir tout ces gens inconnus, rentrer chez moi comme ils le feraient dans un centre commercial... Même si cela était prévu, le coup est dur à encaisser. Je commence à me dire que j'aurai du insister pour refuser cette fête surprise. Et si il se passait quelque chose? Et si il y avait de grosse casses?!
Je suis plus qu'angoissé à l'heure qu'il est. Il commence vraiment à y avoir du monde. Une bonne cinquantaine de personnes déambulent librement dans la maison, vont dans les pièces... Les couples squattent le lit de ma soeur et de mon petit frère. Cette dernière chose me met hors de moi, et je me décide à intervenir. Plus furieux que jamais, j'ouvre la porte énergiquement, en la faisant claquer contre le mur:
Moi- Dégagez de là vous!
Le mec- Casse toi de là toi sale con. (et il ré-embrasse sa copine)
Moi- (en m'approchant de lui) Tu dégages de là tout de suite c'est la chambre de mon petit frère connard!
Et là, le type se lève, une vrai armoire à glaces... Il me met un poing de son bras droit dont mon nez se souviendra. Il continue en me ruant de coup alors que je suis par terre, recroquevillé pour essayer de me protéger. J'ai mal, la souffrance est terrible, et ce mec ne s'arrête pas. Il jubile de pouvoir me rabaisser plus bas que terre devant sa copine, qui soi dit en passant, n'intervient pas pour l'arrêter... Elle doit être autant imbibé d'alcool que ce mec.
Après m'avoir frappé 30 secondes au sol, il s'arrête... Cela peut paraître peu, mais quand vous les passez à prendre des coups violents, cela est très long. D'autant plus que je suis toujours à terre, ruminant ma douleur... Je suis complètement atterré, je ne parviens même pas à me relever... Je sors de la pièce en rampant, imaginez un peu à quel point ceci est pathétique. Et toujours personne ne me remarque et vient m'aider, pourtant, je suis dans le couloir là!
J'essaye d'appeler quelqu'un, mais je n'y parviens pas. Ce mec m'a littéralement coupé le souffle, j'ai mal partout, et surtout au ventre, et dans les poumons, et ne parlons pas du visage... Je ne pisse pas le sang, mais c'en est pas loin. A bout de force, je me laisse aller, et me relâche en plein milieu du couloir... De mon propre couloir... Ensuite, je ne sais pas trop, mais je crois que je me sois évanoui, en pleine fête. Mes derniers moments d'éveil, je pense à quel point ce type a pu m'humilier, et aussi à quel point la blessures psychologique et forte pour moi, je vais avoir du mal à m'en remettre...
" Oh mon dieu mais qu'est-ce qu'il se passe?" "c'est qui?" "t'as vu les bleus qu'il a!??" "Que lui est-il arrivé?" "Qui lui a fait ça??" "Il nous entend tu crois??" "AAAAAAAH ERMAN!!!! ERMAN???" "C'est mon frère qui lui a fait ça??!!" "Erman mon chérie réveille toi!!!"
Toutes ces voix... Je les entend, mais je ne parviens pas à les distinguer. Cette foule autour de moi est floue, je ne vois pas grand chose. J'ai mal au crâne, mais terriblement mal. Je suis allongé, mais où?? Et sur quoi?? Je ne le sais même pas.
Je parviens à distinguer tout cela après quelques secondes. Tout le monde me regarde, et est affolé autour de moi... Je vois Pauline qui pleure, et qui en voyant que je me suis réveillé, vient me prendre dans ses bras. Je suis encore tout retourné pour me rendre compte de la situation, et me rappeler ce pourquoi je me suis retrouvé ici, par terre, et inconscient.
Vanessa aussi me tient la main.
Vanessa- Tu es dans un sale état Erman qu'est-ce qu'il t'es arrivé???
Je ne trouve pas l'énergie pour lui répondre. Avec le peu de force dont je dispose, je lui montre du doigt le salaud qui m'a fait ça, dans la chambre derrière moi.
Vanessa- Hugo?? Hé bien quoi??
Moi- (d'une voix très basse) C'est lui qui m'a tabassé.
Vanessa- Comment ça? Pourquoi?? Hugo vient ici toi!
Moi- Il voulait pas dégager de la chambre de Yoann...
A la fin de cette phrase, je m'effondre, dans les bras de Pauline, à bout de force. Celle-ci pleure et les autres personnes présentent autour de moi viennent tous autour de moi pour me rassurer et me soutenir. Mais ils ne peuvent pas imaginer à quel point ce type m'a fracassé, aussi bien physiquement que psychologiquement.
Immédiatement, Vanessa a dégagé ce Hugo. Malgré que celui-ci proteste, en prétextant que je l'avais soi-disant cherché, Vanessa le dégage, elle est hors d'elle, je ne l'avais jamais vu comme ça auparavant. Les gens ont même du la retenir car elle voulait carrément le fracasser à son tour.
Ensuite, ces personnes là m'ont aidé à me relever, et m'ont emmener vers le canapé du salon, pour m'y faire m'y coucher.
????- Voilà mec, repose toi bien et désolé pour ce qui t'arrives.
????- C'est vraiment qu'un con ce type là, tu me l'aurais dit plus tôt, j'aurais été lui régler son compte à celui là.
Pauline reste à côté de moi, en me tenant la main, tandis que la petite centaine de personnes continu à faire la fête, dedans, et dans le jardin aussi. Quant à moi, je suis encore dans les vappes. Je suis totalement amorphe sur mon canapé.
5 minutes plus tard, je me lève, et m'en vais hors de chez moi, et lâchant la main de Pauline.
Pauline- Erman Erman! Tu fais quoi tu vas où?
Je ne lui répond pas. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais j'ai besoin d'être seul. Je suis en colère, très en colère. Je le suis contre tout le monde, même ceux qui n'y sont pour rien. Je sors dans ma rue et marche dans le quartier, d'un pas décidé, mais en direction de nul part.
Je ne peux pas décrire exactement le sentiment que j'ai en ce moment même, mais je suis énervé. Enervé après moi-même aussi. Je me déteste, je me hais. J'ai envie de souffrir, j'en ai besoin. C'est tellement étrange...
J'aurais envie de crier, de hurler jusqu'à en perdre ma voix. Je me retrouve dans une petite allée pavillonnaire, je m'arrête de marcher, mais la colère est toujours en moi. Je met un poing de la plus grande force qu'il m'est possible dans le mur en béton qui se présente à moi. J'ai horriblement mal, mais cela me soulage. Puis j'en met un deuxième, et un troisième, puis je m'assois contre ce même mur, la douleur ayant eu raison de moi.
Je met ma tête dans mes mains, et je commence à pleurer. A pleurer de désespoir, puis de tristesse. Je ne m'en relève pas, toutes ces larmes doivent couler, et elles coulent... Je n'ai plus envie de vivre, je n'en ai plus l'envie. Je ne veux plus vivre dans la peur que je ressent en ce moment. Je me déteste.
Je reste une demi heure comme cela, sans bouger, en réfléchissant. Mais soudain mon téléphone vibre. Je ne répond pas, et ainsi à chacun des appels que je reçoit... Un SMS de Vanessa qui me supplie de revenir, et qui me notifie que Julie est arrivé et qu'elle s'est frictionnée déjà à plusieurs reprises avec Pauline, et que celle ci a quitté la maison, sous la colère, et ne désirant plus y revenir, ainsi que Julie, qui n'a trouvé aucun intérêt à rester, vu que je ne suis pas là.
Tout ces histoires là, je m'en contrefiche au moment où je vous parle. Tout cela me passe bien au dessus. Je n'ai envie d'entendre parler de personne. Je veux me refermer sur moi même, et vivre seul mon traumatisme, et dieu sait qu'il est profond. Tout ce que je suis, c'est une merde, je ne vaux rien... En l'espace de si peu de temps, j'ai perdu l'envie de vivre. Je ne rentrerais pas chez moi ce soir...
Un flux impressionnant de personnes arrive dans ma maison... Cela m'énerve un peu d'ailleurs, de voir tout ces gens inconnus, rentrer chez moi comme ils le feraient dans un centre commercial... Même si cela était prévu, le coup est dur à encaisser. Je commence à me dire que j'aurai du insister pour refuser cette fête surprise. Et si il se passait quelque chose? Et si il y avait de grosse casses?!
Je suis plus qu'angoissé à l'heure qu'il est. Il commence vraiment à y avoir du monde. Une bonne cinquantaine de personnes déambulent librement dans la maison, vont dans les pièces... Les couples squattent le lit de ma soeur et de mon petit frère. Cette dernière chose me met hors de moi, et je me décide à intervenir. Plus furieux que jamais, j'ouvre la porte énergiquement, en la faisant claquer contre le mur:
Moi- Dégagez de là vous!
Le mec- Casse toi de là toi sale con. (et il ré-embrasse sa copine)
Moi- (en m'approchant de lui) Tu dégages de là tout de suite c'est la chambre de mon petit frère connard!
Et là, le type se lève, une vrai armoire à glaces... Il me met un poing de son bras droit dont mon nez se souviendra. Il continue en me ruant de coup alors que je suis par terre, recroquevillé pour essayer de me protéger. J'ai mal, la souffrance est terrible, et ce mec ne s'arrête pas. Il jubile de pouvoir me rabaisser plus bas que terre devant sa copine, qui soi dit en passant, n'intervient pas pour l'arrêter... Elle doit être autant imbibé d'alcool que ce mec.
Après m'avoir frappé 30 secondes au sol, il s'arrête... Cela peut paraître peu, mais quand vous les passez à prendre des coups violents, cela est très long. D'autant plus que je suis toujours à terre, ruminant ma douleur... Je suis complètement atterré, je ne parviens même pas à me relever... Je sors de la pièce en rampant, imaginez un peu à quel point ceci est pathétique. Et toujours personne ne me remarque et vient m'aider, pourtant, je suis dans le couloir là!
J'essaye d'appeler quelqu'un, mais je n'y parviens pas. Ce mec m'a littéralement coupé le souffle, j'ai mal partout, et surtout au ventre, et dans les poumons, et ne parlons pas du visage... Je ne pisse pas le sang, mais c'en est pas loin. A bout de force, je me laisse aller, et me relâche en plein milieu du couloir... De mon propre couloir... Ensuite, je ne sais pas trop, mais je crois que je me sois évanoui, en pleine fête. Mes derniers moments d'éveil, je pense à quel point ce type a pu m'humilier, et aussi à quel point la blessures psychologique et forte pour moi, je vais avoir du mal à m'en remettre...
" Oh mon dieu mais qu'est-ce qu'il se passe?" "c'est qui?" "t'as vu les bleus qu'il a!??" "Que lui est-il arrivé?" "Qui lui a fait ça??" "Il nous entend tu crois??" "AAAAAAAH ERMAN!!!! ERMAN???" "C'est mon frère qui lui a fait ça??!!" "Erman mon chérie réveille toi!!!"
Toutes ces voix... Je les entend, mais je ne parviens pas à les distinguer. Cette foule autour de moi est floue, je ne vois pas grand chose. J'ai mal au crâne, mais terriblement mal. Je suis allongé, mais où?? Et sur quoi?? Je ne le sais même pas.
Je parviens à distinguer tout cela après quelques secondes. Tout le monde me regarde, et est affolé autour de moi... Je vois Pauline qui pleure, et qui en voyant que je me suis réveillé, vient me prendre dans ses bras. Je suis encore tout retourné pour me rendre compte de la situation, et me rappeler ce pourquoi je me suis retrouvé ici, par terre, et inconscient.
Vanessa aussi me tient la main.
Vanessa- Tu es dans un sale état Erman qu'est-ce qu'il t'es arrivé???
Je ne trouve pas l'énergie pour lui répondre. Avec le peu de force dont je dispose, je lui montre du doigt le salaud qui m'a fait ça, dans la chambre derrière moi.
Vanessa- Hugo?? Hé bien quoi??
Moi- (d'une voix très basse) C'est lui qui m'a tabassé.
Vanessa- Comment ça? Pourquoi?? Hugo vient ici toi!
Moi- Il voulait pas dégager de la chambre de Yoann...
A la fin de cette phrase, je m'effondre, dans les bras de Pauline, à bout de force. Celle-ci pleure et les autres personnes présentent autour de moi viennent tous autour de moi pour me rassurer et me soutenir. Mais ils ne peuvent pas imaginer à quel point ce type m'a fracassé, aussi bien physiquement que psychologiquement.
Immédiatement, Vanessa a dégagé ce Hugo. Malgré que celui-ci proteste, en prétextant que je l'avais soi-disant cherché, Vanessa le dégage, elle est hors d'elle, je ne l'avais jamais vu comme ça auparavant. Les gens ont même du la retenir car elle voulait carrément le fracasser à son tour.
Ensuite, ces personnes là m'ont aidé à me relever, et m'ont emmener vers le canapé du salon, pour m'y faire m'y coucher.
????- Voilà mec, repose toi bien et désolé pour ce qui t'arrives.
????- C'est vraiment qu'un con ce type là, tu me l'aurais dit plus tôt, j'aurais été lui régler son compte à celui là.
Pauline reste à côté de moi, en me tenant la main, tandis que la petite centaine de personnes continu à faire la fête, dedans, et dans le jardin aussi. Quant à moi, je suis encore dans les vappes. Je suis totalement amorphe sur mon canapé.
5 minutes plus tard, je me lève, et m'en vais hors de chez moi, et lâchant la main de Pauline.
Pauline- Erman Erman! Tu fais quoi tu vas où?
Je ne lui répond pas. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais j'ai besoin d'être seul. Je suis en colère, très en colère. Je le suis contre tout le monde, même ceux qui n'y sont pour rien. Je sors dans ma rue et marche dans le quartier, d'un pas décidé, mais en direction de nul part.
Je ne peux pas décrire exactement le sentiment que j'ai en ce moment même, mais je suis énervé. Enervé après moi-même aussi. Je me déteste, je me hais. J'ai envie de souffrir, j'en ai besoin. C'est tellement étrange...
J'aurais envie de crier, de hurler jusqu'à en perdre ma voix. Je me retrouve dans une petite allée pavillonnaire, je m'arrête de marcher, mais la colère est toujours en moi. Je met un poing de la plus grande force qu'il m'est possible dans le mur en béton qui se présente à moi. J'ai horriblement mal, mais cela me soulage. Puis j'en met un deuxième, et un troisième, puis je m'assois contre ce même mur, la douleur ayant eu raison de moi.
Je met ma tête dans mes mains, et je commence à pleurer. A pleurer de désespoir, puis de tristesse. Je ne m'en relève pas, toutes ces larmes doivent couler, et elles coulent... Je n'ai plus envie de vivre, je n'en ai plus l'envie. Je ne veux plus vivre dans la peur que je ressent en ce moment. Je me déteste.
Je reste une demi heure comme cela, sans bouger, en réfléchissant. Mais soudain mon téléphone vibre. Je ne répond pas, et ainsi à chacun des appels que je reçoit... Un SMS de Vanessa qui me supplie de revenir, et qui me notifie que Julie est arrivé et qu'elle s'est frictionnée déjà à plusieurs reprises avec Pauline, et que celle ci a quitté la maison, sous la colère, et ne désirant plus y revenir, ainsi que Julie, qui n'a trouvé aucun intérêt à rester, vu que je ne suis pas là.
Tout ces histoires là, je m'en contrefiche au moment où je vous parle. Tout cela me passe bien au dessus. Je n'ai envie d'entendre parler de personne. Je veux me refermer sur moi même, et vivre seul mon traumatisme, et dieu sait qu'il est profond. Tout ce que je suis, c'est une merde, je ne vaux rien... En l'espace de si peu de temps, j'ai perdu l'envie de vivre. Je ne rentrerais pas chez moi ce soir...
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